Mes impressions en Jordanie

Petit pays desertique coincé entre Israël, l’Arabie Saoudite, la Syrie et l’Irak, c’est pourtant un oasis touristique. Rare pays depuis longtemps en paix dans cette zone propice aux conflits, l’économie touristique y est en effet très importante. Les locaux y parlent très bien anglais, bien qu’un peu moins dans sa capitale, Amman, ce qui facilite grandement les discussions. Et les jordaniens sont fiers de leur pays, ça se voit! En plus d’être ouverts aux étrangers, grâce à leur apprentissage de l’anglais, ils vous accueille souvent avec respect et bienveillance (forcément si vous représentez leur source première de revenus…). Les jordaniens sont aussi très bavards et aiment inviter tout le monde à prendre le thé, et vous donnerons leur numéro de téléphone au moindre prétexte.

J’ai été étonnée de la facilité que j’avais à aborder le sujet d’Israël avec eux également, contrairement à d’autres peuples plus ou moins reliés au Moyen-Orient, alors que ce sont leur voisins direct. Par contre, pas la peine d’évoquer l’Iran ou tout autre pays shiite…

Beaucoup de locaux travaillent pour l’armée, et voient ça d’un bon oeil, pour eux c’est la garantie que leur pays restera en paix. Pourtant, je n’ai pas vu tant de barrages militaires ou de patrouilles dans les villes, on sent que le climat est calme ici.

La Jordanie est également une monarchie, encore très respectée et appreciée de ses sujets, on trouve les portraits royaux dans les échoppes des plus fidèles (assez rare) et tout batiments lié à l’armée ou à la police. Pour un pays dont la publicité est très portée sur l’ouverture au monde, j’ai surtout pu remarquer que c’etait l’ouverture aux touristes qui comptait. En effet, même si les jordaniens sont pour la plupart issu de la classe moyenne et que la valeur de leur monnaie leur permet clairement de voyager, ils ne sortent pas de leur pays. Peut être qu’on ne les pousse pas à le faire… Ou leur société est trop conservatrice pour qu’ils l’envisagent vraiment. Pourtant tous (ou presque!) Issus de tribues bedouines qui se sont plus ou moins sédentarisées à cause de la vie moderne… Quel comble pour eux qui sont habitués à bouger.

Concernant les visites en tout genre, on citera évidemment Petra, mais également un grand nombre de ruines romaines ou omeyyades, quelques chateaux du désert encore très bien conservés, et de nombreuses randonnées dans les quelques réserves naturelles ou on trouve un peu de vert.

Amman n’est pas si riche en histoire, mais on y trouvera des cafés locaux bien décorés et accueillants.

En attendant d’en voir plus pour en dire plus!

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